J'ai écouté le président hier, il a eu une phrase assez juste au sujet de sa volonté de rendre les masques obligatoires dans les milieux clos.
Les Français, tu leur aurais fait une loi uniforme ils auraient hurlés au scandale que comme pour le confinement, il n'y ai pas de différenciation en fonction des situations. Aujourd'hui, il se fait brassé car les gens lui disent qu'il n'y a pas de règle uniforme sur laquelle s'appuyer.
Tu as raison Dave, une loi uniforme créer des situations ubuesques où parfois cela n'a aucun sens. Maintenant, c'est le prix à payer pour faire appliquer quelque chose globalement, puisque les gens ne sont pas raisonnable.
Je le vois au boulot, on doit parlementer tous les jours avec les clients pour qu'ils mettent ou remettent leur masques. Car oui, c'est chaud, c'est désagréable, ça gratte, ça tire les oreilles.
Mais ça on le sait, nous on l'a sur la tronche du matin au soir.
Et j'en reviens toujours au même point, si le prix a payer c'est de mettre un masque pour pouvoir travailler, vivre une vie à peu près normal, franchement, c'est pas si pire.
A la différence de la grippe, ce virus ci est un virus aigue. Et potentiellement il laisse des séquelles sur toute la population en terme de santé, même quand ça se passe bien.
Il est bien plus agressif et bien plus sournois que la grippe, ce n'est pas un virus duquel on va pouvoir s'accommoder comme on le fait avec la grippe.
Ratm, sur le côté obligation du vaccin, tu as sans doutes raison. Disons que cette manière de réagir bien Française a tendance à me souler fort.
Râler et ne pas vouloir agir, ne rien proposer en retour, c'est quand même un grand classique chez nous.
A mon sens je ne leur reproche pas d'avoir fait un peu la girouette sur l'utilité ou non du masque.
Quand tu vois comment les gens réagissent à chaques décisions, tu leur aurais dis honnêtement que les masques étaient utiles mais qu'on en avait pas, ça tournait a l'émeute.
Fallait pas être un prix Nobel pour comprendre que si les toubib en avaient besoin pour pas l'attraper a l'hosto, c'était applicable dans le reste de la vie courante, et que si on avait déjà du mal à fournir les hosto, ils allaient certainement pas commencer à en donner a la population.
Comme le dépistage de masse, tous les infectiologues leurs ont dit qu'il fallait dépister massivement dès le début, le fait est qu'on avait pas le matériel pour le faire.
A mon sens, il y'a des choses à leur reprocher plus importantes, comme le fait de ne pas avoir anticipé la crise (alors avant, ok) en sous-estimant la capacité des Chinois à planquer des cadavres sous le tapis.
De la même manière que ce débat sur la chloroquine, on est en Juillet, il s'est passé 4 mois depuis le début de la crise, on ne sait toujours pas, par une étude béton dire si oui ou non, le traitement précis, aux moments précis du Big Lebowski fonctionne ou pas.
Chaque étude pour ou contre se révèle être pourrie jusqu'a l'os, personne que ce soit du côté pro ou contre n'a sur faire une étude qui mettrais fin au débat.
Et pour moi, ça, vu l'ampleur de la polémique, c'est une faute politique et scientifique majeur.
Le président hier encore a été évasif sur le sujet, prendriez vous de la chloroquine ? Non, car en l'état son efficacité n'est pas prouvée, mais que si le contraire était prouvé il le ferait.
Ca signifie que même lui, laisse la porte ouverte a une potentielle efficacité.
Ca, c'est scandaleux. Car si ça fonctionne évidement il faut le dire, et si c'est de l'esbroufe, qu'on fasse fermer sa boite à caca de l'autre, c'est un danger pour la démocratie et la bonne gestion d'un potentiel rebond à venir !
inscrit le 30/11/00
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