Blancoco (18 févr.) disait:
davelepec (18 févr.) disait:
cook91700 (18 févr.) disait:
C'est clair si on fait un parallèle avec le sport méca, les ingénieurs en motogp ou formule1 ne conduisent jamais les voitures.
Après les structures sont difficilement comparable, quoi qu'il arrive ça ne peut pas être un point négatif.
Non mais il est préférable pour nous qu'il soit meilleur sur solid-work,en calcul de résistance des matériaux et en dimensionnement mécanique ainsi qu'enconception et suivi de production que pilote, l'idéal c'est vrai c'est qu'il soit bon partout….
En plus des bons pilotes testeurs qui remontent des infos tu vas en trouver un bon ingénieur qui retranscris tout ça pas des masses.
Solidworks (Catia plutot), les calculs de résistance... tout ça au pire ça s'apprend ou en tout cas ça se peaufine sur le tas, t'as des outils qui tournent déjà très bien et mine de rien t'as pas mal cadré par les normes. Par contre savoir rouler et avoir soi-même une vraie perception et compréhension de la physique ça s'apprend pas, pour moi c'est l'essentiel surtout dans un sport de niche comme ça.
Les pilotes de test vont peur etre avoir un bon feeling et ressenti, mais ils sauront pas forcément le faire coller à des notions techniques sans faire de contre sens ou de raccourcis, ils vont plus faire du réglage et de la mise à point.
Sérieusement, un calcul de résistance, déjà, ça veut pas dire grand chose.
Donc oui, c'est très compliqué à mettre en place un calcul en statique ou en fatigue qui ait du sens, et non Catia ne fait vraiment pas tout.
Dans la conception de cadre, y a pas vraiment de norme ou de recette magique à appliquer, c'est beaucoup d'essais, de tests en fatigue, etc.
Donc oui, pour faire de bons cadres, faut être un très bon ingénieur et avoir une bonne connaissance du vélo, mais quasiment pas d'intérêt d'être une pointure, comme pour beaucoup de marques de vtts qui ont été fondés par des ingénieurs mordus de vtts mais qui n'avaient clairement pas un niveau extraordinaire, par contre, ils avaient des idées et des compétences extraordinaires, cf Nicolai, un exemple parmi tant d'autres.
Perso, je conçoit des pelles mécaniques et pourtant je sais à peine m'en servir, ce qui ne m'empêche pas de savoir exactement comment répondre aux attentes de nos testeurs même si c'est pas formuler de façon technique et d'avoir leur pleine satisfaction.
Donc être un top pilote pour faire des vélos, c'est un plus, mais clairement dispensable.
Parce que de toutes façons, y aura toujours meilleur que toi et donc plus efficace que toi pour tester.
Le problème d'un ingé trop bon en vélo serait même de s'enfermer dans sa vision sans prendre en compte celle des autres.
Pour résumer, un bon concepteur de vélo, c'est surtout un bon ingé qui comprend la physique du vélo.
inscrit le 30/11/00
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