ratm54 (24 févr.) disait:
NBF-Ronron (24 févr.) disait:
Vous confondez un peu tout là.
C'est pas un scanner qu'ils ont utilisé pour la vue, mais un simple microscope... ils ont découpé la partie avec la fissure et ont fait une coupe transversale de la fissure pour la regarder en détail au microscope et faire une photo, c'est tout.
Aucun cadre ne passe au scanner en prod, même les protos, cela n'a pas grand intérêt d'ailleurs.
Et surtout, aucun entreprise n'a de scanner pour la prod. Certaines ont de l'imagerie au rayon X, mais c'est essentiellement pour les pièces de fonderie qui ont souvent des défauts en pleins matières et réservé aux protos.
Tout ce que tu décris avec des scanners, c'est au mieux pour l'industrie aéronautique, ou pire de la science fiction avec les moyens d'aujourd'hui dans l'industrie.
Et en plus, le défaut est tellement minime qu'il n'aurait surement pas été détecté.
Au passage c'est pas un mais deux scanner que Canyon possède. Un dans son usine en asie et un en Allemagne pour les controles qualité.
Après je ne m'avancerais pas mais il me semble que c'est du rayon X.
De mémoire c'était de l'ordre de 100k€ le scanner.
Il ont investi car ils ont failli couler avec l'épisode des fourches carbone de route qui cassait.
NBF-Ronron (24 févr.) disait:
Pareil pour le labo indépendant, c'est du délire.
Les gars vont pas payer une analyse par un labo une fortune quand ils ont les moyens de la faire, ce qui est déjà très bien et démontre un service qualité avec de certains moyens et compétences.
Perso, je trouve ça rassurant qu'ils se lancent aux mêmes dans l'analyse et en donne les résultats.
Je ne parlais pas de canyon mais du magazine qui devrait mandater un labo car je parlais juste du gros problème d'indépendance qui se pose quand la société est juge et parti.
Le magazine n'est pas besoin de faire une telle analyse qu'il ne saurait surement pas analyser et qui lui couterait cher.
Et surtout s'ils se mettent à faire ça, plus personne ne leur enverra de vélos à essayer, car c'est au bon vouloir des marques d'envoyer à leur frais des vélos d'essais qui ne seront jamais rentabilisé.
Donc envoyer un vélo qui se fera analyser aussi drastiquement, c'est du suicide, parce qu'ils trouveront toujours des défauts et surtout 90% de chances que l'analyse sera au mieux totalement flou au pire totalement erronée.
C'est une relation de confiance entre les deux partis : marques/journalistes.
La marque joue le jeu d'envoyer du matos, les journalistes font en sorte de ne pas taper trop fort.
Ici, les journalistes ont vu une fissure, objectivement aucune idée de la raison, retour à la marque, et à elle de se débrouiller pour rattraper l'affaire, car les journalistes ne le cacheront pas.
inscrit le 30/11/00
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