7/10
Facilité des réglages
Fiabilité
Confort
Facilité d’entretien
Rapport qualité/prix
2 tests |
Note moyenne 8/10
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Contexte du test
J'ai monté cet amortisseur suite à la casse de mon Monarch RCT3, et en étant limité par la forme du tube de mon Commencal V4. Comme élément de comparaison, j'ai le DHX2 que je roule actuellement sur le Meta V4.2, donc avec une cinématique très proche.
Réglages
De base, l'amortisseur précédent avait un setting Soft / Medium, et je l'ai remplacé par un M/M, le seul disponible en aftermarket à l'époque. En réglages, on dispose simplement d'un levier à 3 positions pour fermer plus ou moins les compressions basses vitesses, et d'une molette pour la détente (avec 10 clicks). Le sag se fait en ajoutant plus ou moins d'air. On peut également ajouter / enlever des tokens (vendus séparément pour une quinzaine d'euros). Les réglages sont minimalistes et permettent de vite avoir un vélo prêt à rouler et de ne pas se prendre la tête.
Fonctionnement
Comparé au Monarch RCT3 que j'avais avant, il chauffe beaucoup moins.
En milieu de course, le maintien est bon, l'amortisseur ne plonge pas pour rien, même avec 30 ou 35% de sag.
Le problème que j'ai rencontré vient sur le début et la fin de course : même avec 35% de sag, l'amortisseur est trop dur à déclencher sur les petits impacts et talonne facilement, avec 30% de sag, ça talonne encore facilement (marche de 1m = au fond) . Avec 25% et 4 tokens ça va, mais le vélo est un bout de bois sur les petits impacts. Après avoir essayé divers réglages, j'ai fini par rouler avec 3 tokens, 150psi, et 6 clicks de rebond pour mes 63kg équipés. Il va au fond si je tape à plat sur des marches de 1m, et reste inconfortable dans la caillasse. Globalement pour 60% de mes parcours il va bien.
Le problème vient en partie des réglages manquants, et du fait que je sois très léger. Par exemple, sur le V4.2, avec le DHX2 il me reste encore 20% du débattement sur les même marches, et je peux encore fermer les hautes vitesses, le vélo accélère dans la caillasse au lieu d'être freiner, et j'ai plus de grip en côte et sur les freinages, pourtant je le roule avec moins de sag que le monarch, mais il reste plus confortable.
Entretien
Pour rajouter des tokens, environ 5 minutes, c'est vraiment facile à faire.
Pour la partie lubrification et joints de la partie air, en 30 minutes c'est fait, le plus dur étant de dévisser le corps de l'amortisseur, j'ai du prendre une clé à sangle et une chambre à air par dessous car trop serré.
Pour la partie hydraulique, c'est pas sorcier non plus, il suffit de suivre la doc du site de rockshox !
Le seul problème de fiabilité que j'ai rencontré (et on est beaucoup à avoir ce problème), c'est que l'air passe dans l'huile relativement vite, ce qui entraîne un clonk-clonk au premier tiers de la course. Dans ce cas, une vidange s'impose. Pour quelqu'un qui roule beaucoup, compter 2 à 3 fois par saison minimum
Conclusion
L'amortisseur est facile à régler, agréable à rouler tant qu'on est pas dans du cassant, facile à entretenir, pour un usage randuro ou am engagé il conviendra parfaitement. Cependant pour un usage compétition, des pilotes hors normes (< 65kg ou > 95/100kg) ou sur un terrain cassant, je conseillerai d'avantage un amortisseur avec plus de réglages / une meilleure gestion de l'hydraulique, comme le CaneCreek DB ou les X2 chez Fox (en version air ou ressort selon les préférences de chacun), même si le prix est plus élever, entre l'achat du monarch et les 150/200€ pour faire modifier l'hydraulique, on est au prix du canecreek et presque celui d'un fox !
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