Test Dakine slayer

          Ayant totalement flingué mes précédentes genouillères pour lesquels j’avais eu un réel coup de cœur (Ion K-pact), je me suis inscrit au test privé afin de me fonder une opinion sur des genouillères light telles que les Dakine Slayer proposées par 26in. Le seul point qui me faisait réfléchir était l’absence de protection sur les côtés, relativement utiles en enduro. Pratiquant le dirt depuis peu, mon test s’appuiera sur deux pratiques.

LE DEBALLAGE

          Au niveau du look, la genouillère présente correctement, avec un flocage incluant le logo Dakine. Les finitions sont bien réalisées et les coutures paraissent solides. La genouillère est dotée d’une mousse similaire au D30, à savoir la DK impact qui a pour rôle de rester souple au pédalage, mais de se durcir à l’impact. Le tissu, au premier abord, paraît réellement respirant avec une aération présente sur l’arrière du genou. Pour finir, un élastique ainsi qu’un revêtement siliconé sont présents sur la partie haute afin de garantir une bonne tenue à la cuisse.

EN PRATIQUE

          Alors, ça protège les genouillères light ? bien sûr ! J’ai eu l’occasion de me prendre deux ou trois grosses pelles en étant équipé des Dakine Slayer, et mes genoux restent sains et saufs malgré les légers trous qui ont pu apparaître sur le dessus d’une des genouillères. Pour avoir chuté avec des points de suture ainsi qu’un énorme hématome au genou, je suis pleinement convaincu du niveau de protection de ces genouillères. En revanche, lors d’un second crash plus glissé, l’une des deux s’est retroussée à l’impact, aie !

          Au niveau du pédalage, on oublie les genouillères aux premiers tours de pédales. Elles ne glissent pas et s’adaptent très bien à la morphologie de la jambe grâce au tissu élastique. En revanche, j’ai tendance à pédaler les genoux proches du cadre, et le flocage a déteint sur le clear protect…

          En utilisation dirt, elles passent inaperçues sous un jean et exercent très bien leur rôle de protection sur un sol plat et dur, en skatepark notamment.

          Pour ce qui est de la respiration, on est complètement à côté de la plaque ! Bien que munies d’un tissage respirant ainsi que d’une ouverture sur l’arrière du genou, la sueur pointe le bout de son nez à l’avant au moindre effort et on se retrouve rapidement dans un bain de transpiration ! Plus que ça, celle-ci vient traverser la genouillère ainsi que le jean pour laisser des traces bien sales (Je vous laisse imaginer l'odeur qui en résulte). Ce point négatif représente un contraste fort avec la respirabilité plus que démontrée du maillot Dakine Dropout S-S…

CONCLUSION

          Malgré leur rapport qualité prix réellement bon et mon attrait certain pour la marque Dakine, mon avis penche toujours du côté de genouillères plus typées enduro qui offrent une protection supplémentaire sur les côtés des genoux. En revanche, je continuerai de les utiliser lors de mes sessions dirt en skatepark ! Elles correspondront très bien pour une pratique all-mountain, cross-country ou encore dirt, et sauront ravir les petits budgets cherchant à se protéger sans se ruiner.