Salut à tous, je vais commencer ce test par un petit bike check :
Cadre Nomad 3 CC XX1 2015 taille M
Potence Santa cruz, 50mm
Cintre Santa Cruz AM carbon, 800mm remplacé par un Renthal Fatbar 35 recoupé en 780 mm
Freins Hope Tech 3 E4, 180mm rotors
Fourche RockShox Pike RCT3 solo air, 160mm
Amortisseur arrière RockShox Vivid air
Pédalier Raceface SIXC Carbon, 32t (Narrow wide)
Dérailleur AR. : Sram XX1, 11v
Commandes : Sram XX1 1x11
Cassette : Sram XG1195, 11v, 10-42
Roues DT Swiss Spline 1501
Pneu avant Schwalble Magic Marry 27,5 x 2,3
Pneu arrière Schwalble Hans Dampf 27,5 x 2,3
Tige de selle RockShox Reverb Stealth, 125 mm
Pédales : soit plates : race face Atlas, soit automatiques : Crankbrothers Mallet DH
Selle WTB Volt Race
Poids (kg) 13.2
La géométrie est la suivante :
Empattement : 1169,8 mm
Longueur des bases : 433,1 mm
Hauteur boîtier : 340 mm
Angle tube direction : 65°
Angle tube de selle : 74,2°
Tube supérieur : 584,2 mm
Et maintenant place au test sur le terrain :
La prise en main est facile, la géométrie n'étant pas extrême, tout tombe bien sous la mains.
L'arrière du vélo est bien plaqué au sol, la suspension VPP associée à l'amortisseur Vivid air sont impressionnant d'efficacité en terme de lecture du terrain et d'absorption de gros chocs. Le vélo pompe un peu, il n'y a pas de blocage sur cet amortisseur, cependant en prenant son temps on peut arriver au sommet de n'importe quelle montée. Le rendement au pédalage est plutôt bon sans être parmi les meilleurs de la catégorie.
La suspension avant est correcte, la pike est facile à régler, et grâce aux tokens on peut facilement jouer sur la progressivité en fin de course. Elle est légère et encaisse déjà très bien grâce à ses plongeurs en 35mm. En revanche pour un usage enduro compétition ou freeride, elle trouve ses limites quand on commence à mettre beaucoup de rythme, je la remplacerai peut être plus tard par une Rockshox Lyric ou une Fox 36.
Le comportement du vélo et la géométrie permettent de l'emmener sur tous les terrains, les enduros modernes permettent de passer pratiquement partout et les limites du vélo sont plutôt celles du pilote !
Rien à dire sur les périphériques : les roues DT Swiss Spline 1501 sont impressionnantes : tubeless, rigides, légères, et vraiment solides malgré un usage en DH et freeride de temps en temps, elles n'ont pas le moindre voile. Cela dit je roule propre mais c'est quand même à saluer. La transmission XX1 fonctionne très bien, les passages de vitesse sont francs et doux.
Côté déco, lorsque j'ai acheté le vélo, l'ancien propriétaire l'avait personnalisé avec un kit de stickers faits sur mesure par nid design, cela rend plutôt pas mal en jaune sur noire, car d'origine dans sa livrée full black, c'est trop noire, on ne distingue même pas les lettres de Santacruz qui sont en noire sur un cadre noire... J'ai commandé un nouveau kit de stickers pour rajeunir la déco prochainement.
Un petit bémol le cintre en carbone d'origine : trop large pour passer entre les arbres et je n'arrive pas à faire confiance à un cintre carbone quand j'envoie des sauts copieux : je tiens trop à mes dents à la réception ! Je sais que de nombreux pilotes roulent même en DH/ freeride avec un cintre carbone mais moi je n'arrivais pas à être en confiance totale, j'y pensais toujours avant un saut, je l'ai donc changé pour un Renthal fat bar en alu et recoupé en 780 mm : celui là il est incassable!
Pour moi le seul gros défaut du vélo ce sont les freins Hope Tech 3 E4 : tout le monde adore les freins Hope, honnêtement je ne comprends pas pourquoi : certes c'est une belle pièce usinée dans la masse etc ... mais un frein est avant tout fait freiner ! Et là ça ne va pas du tout : aucune puissance, ça chauffe, dans les spéciales vraiment pentues il faut mettre au moins 2 doigts et serrer très fort les leviers pour espérer se ralentir suffisamment ! C'est pour moi le plus mauvais frein que je n'ai jamais eu en terme de puissance. J'attends avec impatience la sortie des nouveaux Shimano XTR Trail avec étrier 4 pistons, connaissant la performance des Shimano Saint, je sais que ce sera le jour et la nuit et que mon Nomad s'approchera alors de la perfection.
En été je préfère rouler en station sur mon vélo de DH, même si les enduro sont performants rien ne vaut un vrai DH pour souder, en revanche le Nomad m'a redonné le plaisir que je n'avais plus sur les sorties en plaine, quand c'est l'hiver et que les remontées mécaniques ne sont pas encore ouvertes. Je peux aussi bien faire une longue randonnée, que m'aligner sur une course d'enduro, qu'aller rouler sur un spot local de freeride et m'envoyer la plupart des jumps avec un vélo qui impulse plus fort sur les appels et réceptionne sans broncher à condition de rouler propre.
Aucun commentaire