NBF-Ronron ( 7 oct.) disait:
Voilà pourquoi je pense que l'idée du vélo électrique est une mauvaise idée.
franceinter.fr
Ce n'est clairement pas l'exemple qu'il faut montrer aux générations futures.
Pourquoi un gamin devrait se faire chier à pédaler sans assistance quand son père roule sans effort en électrique?
Attention, gros HS :
C'est un problème, je vais pas te contre-dire dans le fonds, mais a mon sens les cours d'EPS c'est pas un truc qui m'a aidé dans ma vie à me bouger.
Qu'on parle du collège ou du lycée, quand on est pas un sportif par nature c'est foutu.
Rien que là on parle de course à pied. Il n'y a rien de plus mauvais que la course à pied pour le corps. Sans entrainement physique, je suis désolé, mais on est pas capable de faire du runing.
D'ailleurs, tout le monde n'est pas capable de courir, est-ce pour autant qu'on peu pas être sportif ?
Vouloir faire chier les gamins et gamines à cracher leurs poumons pour péniblement faire 5mn et abandonner, c'est pas la vision que j'ai du sport et de ses bienfaits et du dépassement de soit.
Surtout quand on les note leur capacité à courir en un temps donner au lieu de noter leur progression.
Pourtant, j'ai toujours fait du sport étant gamin en extra scolaire, de l'escrime, du judo, du tennis, du volley.
Je passais ma vie dehors avec les copains à pied, à vélo, en skate, en roller, le lycée plus tard j'y allait en vélo. Bref, on était pas franchement des gamins sédentaires.
Et j'ai pas honte de dire que j'ai fait parti des laissés pour compte en cours d'EPS.
Je jouait pas au foot, j'était mauvais en course car plus lourd que les autres.
Même au lycée, au bac, c'était 3x500 ou pintabon (élu le sport le plus destructeur pour les articulation par a peu près tous les médecins), la musculation c'était noté sur du développé couché en fonction de ton poids de corps (donc autant dire que quand j'étais déjà un beau bébé les poids à lever étaient pas concevable pour avoir une note ne serait-ce que moyenne) là où par contre, sur du travail aux jambes (et merci le vélo) j'étais (et je suis toujours) un bien meilleur candidat, mais non, c'était pas la bonne case.
A l'époque c'était même d'autant plus la loose que je faisais du volley en club, de manière fortuite avec dans le même club un prof d'EPS de mon bahut.
On s'éclatait, j'avais une bonne progression.
Au bac, je prends volley, en me disant que ce serait cool, de pouvoir amener du jeu dans l'équipe, de savoir jouer un peu tous les postes et de pouvoir gratter une bonne note.
Moralité, je suis tombé sur le prof avec qui j'étais en club, qui m'a mal noté car il estimait que j'étais pas a mon niveau en club le jour du bac (et en même temps, quand tu joue avec des gens qui n'en font pas, le volley c'est tout de suite beaucoup plus dur de construire. Et je me rappelle avoir voulu essayé de construire plutôt que de récupérer les 3 balles qu'ils foutaient pas à coter pour les smasher en face et prendre le point, ce qui m'a été - et j'ai jamais compris- reproché
.
Bref, pour moi l'EPS a l'école c'est une succession de mauvais souvenirs, et je suis très loin d'être le seul.
Tous les profs ne sont pas de mauvaise volonté, au contraire, mais le système fait que comme pour le reste d'ailleurs, si t'es pas dans les clous t'es bon à rien.
Après pas mal d'années d'arrêt du sport, quand je m'y suis remis, j'ai commencé par la marche (et la marche sportive, pas la marche touristique) et là, tu repars de 0 mais tu te met des objectifs. Tu vois les progrès, sur le plan cardio, musculaire, sur tes performances et ainsi de suite.
Le vélo ça me plait aussi pour ça. Passé le côté outdoor, que ce soit sur le plan technique ou sur le plan purement sportif, le dépassement de soit, le plaisir quand tu arrive en haut d'une côte où t'en as chier et où tu t'es dis au départ je sais pas si je la finirait sur le vélo.
J'ai jamais connu ça au cours d'EPS, cette volonté. Ni d'ailleurs l'apprentissage de l'esprit de l'effort, d'encourager quand quelqu'un allait plus loin que ce qu'il était capable de faire la veille. Là où c'est la base en club ou avec les copains du vélo, que ce soit dans l'effort ou dans la technique.
Et finalement, est-ce que c'est pas un peu ça le truc commun avec tous les sports la chose que ces cours devraient inculquer ? Le dépassement de soit ?
Ceci étant je suis pas plus malin que le reste du monde, j'ai pas la solution à donner toute faite pour changer ça. La seule chose que je sais, c'est qu'on est pas tous égaux, mais qu'actuellement les choses sont faites pour que tu soit jugé par rapport aux autres plus que par rapport à toi même. Et ça fait baisser les bras à beaucoup de gamins, outre les considérations de sédentarité, d'assistanat vers laquelle la société tends.
C'est pas 30mn de sport hebdomadaires à l'école dans l'état actuel des choses qui vont changer ça. Les gamins naturellement sportifs seront toujours sportifs, ceux qui ne le sont pas le seront de moins en moins.
Le vélo électrique, à la limite ça va pas dans le mauvais sens. Au moins les gamins ils vont faire du vélo dans les bois avec papa, ils le voient pédaler, faire des efforts quand même et ils s'amusent avec eux.
C'est toujours plus sain que de glander devant des émissions abrutissantes tous les weekend, de jouer à la console tout seul dans sa piaule non stop ou d'aller faire du shopping pour faire du shopping avec papa et/ou maman et pourigater les gamins de trucs dont ils n'ont pas besoin.
inscrit le 25/4/13
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