Test SCHWALBE magic mary 2018

14 tests SCHWALBE magic mary.

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Note moyenne : 8,9/10
RedFox

Un descendeur d’exception

Avis sélectionné
Profil du testeur : 20 ans | 1,70m | 57kg | Expert
Acheté : 35€ en ligne
Conditions du test : 900 km, juin 2018 – août 2018 : conditions variables (canicule sablonneuse, terre, pluie, vent violent, brouillard, boue, …)

Points forts

Excellent grip
Légèreté

Points faibles

Manque d’accroche en montée

Préambule :

Avec l’achat de ma nouvelle monture j’ai souhaité tester le mythique combo Magic Mary / Hans Dampf.

En ce qui concerne la monte avant j’ai choisi un Magic Mary Snake Skin revêtu d’une gomme Addix soft pour un poids total de 835 g (non vérifié).


Montage :

Ayant reçu le vélo pratiquement monté je me passerai de tout commentaire quant à la réception d’un pneu neuf acheté séparément. Cependant préférant toujours les montages en chambre au tubeless (non je ne suis pas fou, je pèse juste 57 kg tout équipé …) et souhaitant jeter un œil à la chambre installée de base j’ai démonté et remonté le pneu pour checker tout ça. Le démontage est vraiment très simple, rien à dire là-dessus, 2 simples démontes pneus en plastique vous suffiront. Pour le remontage sur mes jantes Flow MK3 c’est un peu plus complexe, le début s’amorce à la main mais le dernier coup demande l’utilisation d’un démonte pneu en métal ou plastique rigide, avec lubrification du flanc du pneu pour que cela rentre tout seul …


Sur le terrain :

Bon une fois correctement en place ça donne quoi alors ? Justement j’y viens. D’abord il vous faut savoir que les caractéristiques d’un pneu découlent directement du profil de ses crampons ainsi que de la gomme employée.

Sur le Magic les crampons de la bande de roulement sont verticaux dans le sens de la descente et légèrement inclinés de l’autre côté. La hauteur des crampons favorise une excellente accroche en descente mais lorsque la pente s’incline dans l’autre sens pour devenir une côte, le petit angle d’inclinaison des crampons, nécessaire pour favoriser leur débourrage par temps humide/boueux, fera perdre du rendement, à l’instar du Hans Dampf.

Regardez-moi la hauteur de ces crampons latéraux, le grip en courbe en est plus que parfait, autorisant ainsi presque toutes les erreurs, on pourra quasiment se coucher sans tomber tant que la vitesse sera là. Tous les crampons sont positionnés perpendiculairement au sens de roulement afin de maximiser le grip et minimiser la distance de freinage. De même la gomme souple contribue à améliorer le grip, un pneu souple se déformera d’autant plus sous le poids du pilote apportant ainsi une accroche au sol non négligeable.

Enfin j’ai aussi effectué plusieurs sorties dans le « gras », c’est-à-dire la boue, mais aussi la terre et l’herbe mouillée, le pneu débourre plutôt pas mal et trouve bien son grip, idéal pour l’avant quoi !


Vieillissement :

La carcasse Snake Skin bien qu’assez légère protège considérablement bien le pneu puisqu‘il ne comporte que peu d’entailles toutefois non traversantes. Sur l’autre photo vous pouvez remarquer que l’inconvénient des gommes souples est leur durée de vie, les crampons se désagrègent principalement par le côté orienté dans le sens de la descente. Après presque 1000 km j’estime la durée de vie du pneu à environ 2500 km (car je l'utilise en monte avant) avant de perdre trop de largeur de crampon.


Conclusion :

Ce pneu saura satisfaire les exigences de qui cherche à passer avec sérénité des descentes de plus en plus engagées. A combiner avec un Hans Dampf à l’arrière pour un gain de performance remarquable.

Pour qui ?

Pour les enduristes cherchant à passer des pentes toujours plus inclinées.

Commentaires

Un commentaire

Phil Mat excellent test qui corrobore mes impressions .
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